Ouvre tes mains, pas pour prendre, mais pour accueillir

Nous vivons dans un monde où l’on croit souvent que la force réside dans ce que l’on saisit, ce que l’on possède, ce que l’on accumule. Mais en réalité, la véritable puissance intérieure naît d’un geste inverse : celui d’ouvrir ses mains.

Ouvrir ses mains, ce n’est pas tendre les doigts pour arracher ou pour retenir, mais pour accueillir ce qui vient, avec confiance et humilité.
C’est apprendre à laisser la vie nous surprendre, sans vouloir tout contrôler, sans enfermer l’infini dans nos limites.

Quand tu ouvres tes mains, tu entres dans une posture de réceptivité. Tu reconnais que tu n’es pas la source de tout, mais que tu participes à un flux plus grand que toi. Tu deviens un lieu où la grâce peut descendre, où l’amour peut circuler, où la paix peut se déposer.

Accueillir, c’est aussi se libérer de la peur de manquer. Celui qui prend craint toujours de perdre ; celui qui accueille sait que ce qui est juste lui sera donné.
Dans l’ouverture des mains se trouve le mystère de la confiance : la vie, Dieu, l’univers — peu importe le nom que tu lui donnes — te donne toujours ce qui est nécessaire, souvent au-delà de ce que tu aurais imaginé.

Alors aujourd’hui, regarde tes mains. Sont-elles crispées sur ce que tu refuses de lâcher ? Ou bien sont-elles ouvertes, prêtes à recevoir ?
Souviens-toi : le véritable trésor n’est pas ce que tu retiens, mais ce que tu accueilles.

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